Les demandeurs d’asile se retrouvent en tout temps surreprésentés parmi les travailleurs précaires: en termes de salaires, d’emploi, de conditions de travail et de discrimination. Au cours des derniers mois, la pandémie de la COVID-19 a mis en lumière le lourd poids porté par les demandeurs d’asile, ces derniers étant surreprésentés parmi les travailleurs dans le système de santé, et surtout parmi les préposés aux bénéficiaires.
En bref – Cette fiche synthèse met la lumière sur les répercussions d’un isolement prolongé. Ces effets négatifs sont davantage présents chez des populations vulnérables comme les femmes, les jeunes, les personnes âgées, et les travailleurs migrants. Il est important d’offrir des soins de première ligne qui répond aux besoins des plus vulnérables.
Dans ce contexte de pandémie, de confinement, de fermeture des écoles, les milieux éducatifs se trouvent face à de multiples défis psychologiques et éducatifs liés à une anxiété exacerbée chez les élèves en général et les élèves vulnérables en particulier tels que les enfants réfugiés, leurs parents et les équipes-écoles, due autant à la propagation du virus et à l’éventualité de la mort et des pertes, qu’au cumul des retards académiques et des enjeux de performance. A ceci s’est ajoutée l’éventualité de la réouverture des écoles dans des circonstances particulières qui viennent augmenter l’anxiété des acteurs scolaires.
Malgré leur statut temporaire, les personnes en demande d’asile ont droit à une variété de services gouvernementaux et communautaires. Toutefois, bien qu’elles soient admissibles à ces programmes et services, elles peuvent rencontrer des barrières d’accès tout au long du processus de demande d’asile.
La COVID-19 a des répercussions spécifiques sur les demandeurs d’asile, que ce soit sur le processus de demande d’asile, sur les difficultés post-migratoires, sur le bien-être et la santé mentale ou sur les perspectives d’intégration.
Véronique Harvey, travailleuse sociale et psychothérapeute, vous partagera son expérience clinique, inspirée de sa pratique en psychothérapie où elle intervient depuis plus de 13 ans auprès des personnes demandeuses d’asiles traumatisées par la violence. Dans la cadre de ce webinaire, Mme Harvey présentera ses observations cliniques auprès de cette clientèle vulnérable dans le contexte de la pandémie actuelle. Elle partagera les défis observés et des pistes d’interventions. Sa présentation sera suivie d’une période de questions/réponses où vous pourrez partager votre expérience et vos questionnements. En savoir plus →
En bref – Cette fiche de synthèse rend compte d’une revue de la littérature portant sur l’isolement social et la solitude des aînés immigrants et réfugiés. L’objectif visé est double : 1) contribuer à une meilleure compréhension des problèmes de l’isolement social et de la solitude des aînés immigrants et réfugiés au Canada et 2) fournir des informations sur les solutions qui peuvent être mises en oeuvre pour faire face à ces problèmes. Le document s’articule principalement autour des cinq thèmes suivants, identifiés comme contribuant à l’isolement social et à la solitude : le sentiment de perte, les modes de vie, la dépendance, les défis et obstacles ainsi que les conflits familiaux. En savoir plus →
En bref – Cette fiche synthèse rend compte d’une étude à devis mixte réalisée en Australie. Elle explore les expériences de discrimination vécues par les personnes réfugiées et les demandeurs d’asile. L’objectif visé est de fournir des informations sur l’ampleur et la nature de la discrimination subie par ces personnes, la manière dont elles y répondent, ainsi que les impacts sur leur santé. Les résultats obtenus indiquent qu’environ un quart (22%) des participants ont vécu une expérience de discrimination. La quasi-totalité d’entre eux (90%) ont déclaré que cette expérience a eu un effet délétère sur leur santé mentale. Face à la discrimination, des réponses de différentes natures (cognitive, comportementale ou affective) ont été rapportées par les participants. Ces réponses sont essentiellement délétères pour la santé ; mais dans certains cas, elles peuvent avoir des effets protecteurs. En savoir plus →
En bref – Cette revue de littérature porte sur la vulnérabilité des communautés culturelles minoritaires face aux risques d’infection lors des pandémies. Elle explore les raisons pour lesquelles ces communautés sont plus à risque d’être exposées à la maladie à coronavirus (COVID-19), de la contracter et de la transmettre. Ainsi, les conditions de vie défavorables dans lesquelles vivent certaines personnes issues de l’immigration – notamment la précarité d’emploi, la densité de l’environnement urbain et l’exclusion sociale, parfois aggravée par le racisme -, les exposent davantage à la COVID-19. Plus encore, les multiples stresseurs qui accompagnent l’adaptation à la société d’accueil et qui fragilisent sur le long terme la santé des immigrants les rendent plus susceptibles de développer des complications lorsqu’ils contractent le virus. Bien qu’il n’existe pas de données ethniques sur la contraction de la COVID-19 à Montréal, il nous apparaît crédible que ces facteurs de risque s’appliquent à certaines communautés culturelles montréalaises. Néanmoins, un survol rapide d’éléments pertinents de la littérature permettra de saisir l’effet de la COVID-19 sur ces communautés. En savoir plus →
La pandémie de la COVID-19 a mené à la réorganisation de bien des services. Dans ce webinaire, Alexis Jobin-Théberge (conseiller cadre au partenariat) et Amélie Bombardier (travailleuse sociale) du Programme régional d’accueil et d’intégration des demandeurs d’asile (PRAIDA) feront un survol de l’état de l’offre de services des principales organisations publiques (CISR, IRCC, CSDA et le PRAIDA) ainsi que des organismes communautaires fréquentés par les demandeurs d’asile.