CERDA – Centre d’expertise sur le bien-être et l’état de santé physique des réfugiés et des demandeurs d’asile

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Août 20
Revues de littérature

COVID-19 et bien-être des professionnels de la santé et des services sociaux

Centre d’expertise sur le bien-être et l’état de santé physique des réfugiés et des demandeurs d’asile (2020). COVID19 et bien-être des professionnels de la santé et des services sociaux. Revue de la littérature rapide rédigée par Gneninfolo Lazar Coulibaly, Salima Massoui, Noémie Trosseille, Caroline Clavel et Mélanie M. Gagnon. Québec, QC: CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, août 2020. 19 p.

En bref – Alors que le gouvernement du Québec s’efforce d’endiguer la propagation de la pandémie de la COVID19, il est indispensable de préserver le bien-être des professionnels de la santé et des services sociaux. Cela est particulièrement important pour assurer l’efficacité, la réactivité et la résilience des services de protection des personnes les plus vulnérables, dont les réfugiés et les demandeurs d’asile. Dans cette perspective, le but de cette revue rapide de la littérature est de fournir des informations utiles et fiables qui peuvent être utilisées pour promouvoir et assurer le bien-être des professionnels de la santé et des services sociaux.

Pour accéder au document en entier: COVID-19 et bien-être des professionnels de la santé et des services sociaux (PDF)

1. Méthodologie

Pour atteindre cet objectif, une recherche documentaire a été effectuée dans les bases de données bibliographiques PubMed et APA PsycNET, ainsi que dans les publications d’institutions et organisations nationales ou internationales, dédiées à la santé des populations. Au terme de cette recherche, 138 documents ont été repérés, dont 47 documents jugés pertinents et inclus dans l’étude.

2. Résultats

Cette revue de la littérature montre que la pandémie de la COVID-19 peut entraver le bien-être des professionnels de la santé et des services sociaux. Les troubles de santé mentale les plus fréquemment cités sont : l’anxiété, la dépression et l’état de stress post-traumatique. A cela, il faut ajouter les risques d’infection par le virus et de décès encourus. Face à ces risques, les jeunes (moins de 30 ans), les femmes, les personnes en ménage (notamment ceux ou celles ayant des enfants), les professionnels directement engagés auprès de patients atteints de la COVID-19, les personnes issues des minorités visibles ainsi que les personnes ayant des antécédents de troubles de santé mentale ont été identifiés comme étant les plus vulnérables. D’autres facteurs de vulnérabilité ont été également observés au sein de l’environnement familial et du système de santé et des services sociaux, ainsi que dans le contexte général (lacunes de connaissances scientifiques, pénuries des équipements de protection, etc.).

3. Conclusion

En plus des répercussions négatives sur le bien-être des professionnels de la santé et des services sociaux, la pandémie de la COVID-19 constitue également une menace grave pour l’offre des services de protection des populations en général et, en particulier des plus vulnérables, dont les réfugiés et les demandeurs d’asile. Ainsi, il est recommandé de concevoir et de mettre en œuvre des stratégies et interventions visant à promouvoir le bienêtre des professionnels de la santé et des services sociaux. Cela contribuerait aussi à assurer la résilience des services de santé et des services sociaux dédiés aux personnes réfugiées et aux demandeurs d’asile au Québec.

Pour aller plus loin

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