Le 14 août 2020, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé la mise en place du programme de régularisation des demandeur.se.s d’asile ayant travaillé dans le secteur de la santé. Le Programme spécial des demandeurs d’asile en période de COVID-19 (PSDAPC) est officiellement en vigueur depuis le 14 décembre 2020 et permet l’octroi de la résidence permanente à certaines personnes ayant prodigué des soins directs aux patients durant la pandémie de Covid-19.
L’équipe du CERDA tient à souligner la précieuse collaboration des personnes qui ont traduit les infographies relatives à la situation de COVID-19.
La pandémie de la COVID-19 a mené à la réorganisation de bien des services. Dans ce webinaire, Alexis Jobin-Théberge (conseiller cadre au partenariat) et Amélie Bombardier (travailleuse sociale) du Programme régional d’accueil et d’intégration des demandeurs d’asile (PRAIDA) feront un survol de l’état de l’offre de services des principales organisations publiques (CISR, IRCC, CSDA et le PRAIDA) ainsi que des organismes communautaires fréquentés par les demandeurs d’asile.
En bref – Cette revue de littérature porte sur la vulnérabilité des communautés culturelles minoritaires face aux risques d’infection lors des pandémies. Elle explore les raisons pour lesquelles ces communautés sont plus à risque d’être exposées à la maladie à coronavirus (COVID-19), de la contracter et de la transmettre. Ainsi, les conditions de vie défavorables dans lesquelles vivent certaines personnes issues de l’immigration – notamment la précarité d’emploi, la densité de l’environnement urbain et l’exclusion sociale, parfois aggravée par le racisme -, les exposent davantage à la COVID-19. Plus encore, les multiples stresseurs qui accompagnent l’adaptation à la société d’accueil et qui fragilisent sur le long terme la santé des immigrants les rendent plus susceptibles de développer des complications lorsqu’ils contractent le virus. Bien qu’il n’existe pas de données ethniques sur la contraction de la COVID-19 à Montréal, il nous apparaît crédible que ces facteurs de risque s’appliquent à certaines communautés culturelles montréalaises. Néanmoins, un survol rapide d’éléments pertinents de la littérature permettra de saisir l’effet de la COVID-19 sur ces communautés. En savoir plus →
En bref – Cette fiche synthèse présente les résultats d’une étude canadienne réalisée à Vancouver portant sur l’expérience de stigmatisation de personnes atteintes de VIH issues de groupes marginalisés (p. ex. : personnes réfugiées, personnes autochtones) et son impact sur leur recours aux services de santé. L’analyse thématique met en lumière quatre axes majeurs organisés selon les défis et éléments facilitants rencontrés par les personnes atteintes de VIH appartenant à un groupe marginalisé : 1) les débuts de la stigmatisation, 2) les tensions liées à la divulgation de sa maladie, 3) les expériences de recherche de services et les enjeux de la confidentialité, et 4) l’accumulation de facteurs de discrimination. En savoir plus →
Ce second webinaire de la série du Dre. Lavanya Narasiah sur la santé physique des personnes réfugiées porte une attention spécifique aux maladies infectieuses et aux maladies évitables par la vaccination. À la fin du webinaire, les participant.e.s seront en mesure de mieux :
- Identifier les maladies infectieuses à prévalence élevée chez les personnes réfugiées ;
- Se familiariser avec les recommandations relatives au dépistage des maladies infectieuses et à la vaccination ;
- S’outiller pour adapter leurs interventions et améliorer les trajectoires de soins.
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En bref – Cette étude analyse de manière rétrospective les dossiers médicaux de 1063 personnes réfugiées ayant consulté à une clinique de soins primaires spécialisés dans les soins aux réfugiés (Toronto) entre décembre 2011 et juin 2014. L’étude est bâtie autour de deux volets (maladies infectieuses et maladies chroniques). Le premier volet qui fait l’objet du présent article met en lumière : 1) une prévalence significativement plus haute de maladies infectieuses comparativement à la population générale et 2) une spécificité clinique liée au pays de provenance et aux situations personnelles des patients. Un dépistage spécifique au regard du pays de provenance et des traitements préventifs est recommandé pour la prise en charge médicale des personnes réfugiées nouvellement arrivées. En savoir plus →