Les personnes trans et non-binaires (TNB) migrantes sont souvent confrontées à des multiples facteurs d’oppression, tels que la transphobie, le racisme et la xénophobie. En raison de ce contexte, cette population présente un taux plus élevé que la moyenne de la population générale en termes d’anxiété, de dépression, d’idéations suicidaires et du trouble de stress post-traumatique. L’arrivée de la COVID-19 a complexifié davantage l’accès et l’utilisation des services spécialisés en santé trans.

En temps et lieux : prendre la mesure des inégalités sociales en santé mentale pour les personnes réfugiées au Québec – Lara Maillet et Geneviève Laliberté (2020)
Cette fiche synthèse rend compte d’une étude à devis mixte réalisée en Australie. Elle explore les expériences de discrimination vécues par les personnes réfugiées et les demandeurs d’asile. L’objectif visé est de fournir des informations sur l’ampleur et la nature de la discrimination subie par ces personnes, la manière dont elles y répondent, ainsi que les impacts sur leur santé. Les résultats obtenus indiquent qu’environ un quart (22%) des participants ont vécu une expérience de discrimination. La quasi-totalité d’entre eux (90%) ont déclaré que cette expérience a eu un effet délétère sur leur santé mentale. Face à la discrimination, des réponses de différentes natures (cognitive, comportementale ou affective) ont été rapportées par les participants. Ces réponses sont essentiellement délétères pour la santé ; mais dans certains cas, elles peuvent avoir des effets protecteurs.

Soins infirmiers en milieu pluriethniques : points de vue et pratiques dans les établissements publics et privés face à la discrimination et au racisme – Cognet, M., Couturier, Y., Rhéaume, J. et Berthot, J. (2010)

Quand l’infirmière est noire – Les soins et services de santé dans un contexte raciste – Cognet, M. (2004)
Fiche synthèse : Isabelle Ouellet pour le Centre de recherche Sherpa